GALERIE - Ma couleur, ma coiffure
Quelques exemples de transformations de couleur et de coiffure
Toutes ces colorations ont été réalisées avec la gamme de coloration de La Biosthétique®
La petite histoire de la couleur
Ramsès II cachait ses cheveux blancs avec des teintures de henné qui poussait sur les berges du Nil. La plante mélangée à du sang de boeuf, des têtards écrasés ou de l’indigo, donnait une variété de teintes allant de l’orange au noir.
Les Grecs qui étaient majoritairement bruns aimaient le blond qu’ils obtenaient avec du safran et de l’eau de potassium.
Mais ils faisaient aussi grand usage de perruques en vrais cheveux et vers 1 500 av. J.-C, leurs perruques étaient rouges, vertes ou bleues.
La coloration des cheveux n’a jamais été une seule fantaisie esthétique. Elle classe la personne dans une catégorie sociale depuis plus de 5 000 ans.
Le rouge du henné était signe de pouvoir et de richesse tant dans la société romaine que gauloise.
Quant au blond il aura subi des revers de notoriété. Adulé puisque rare il a ensuite mauvaise réputation associé aux prostituées juste avant le Moyen-Âge.
Les vraies blondes soucieuses de leur réputation devaient alors adopter le brun.
Le blond reviendra en odeur de sainteté et le célèbre blond vénitien de La Renaissance s’obtenait après de longues expositions au soleil les cheveux enduits de miel et d’autres ingrédients moins doux.
Personne ne connaissait alors la dangerosité du cyanure ou du plomb.
C’est au début du XIXe siècle que sont créées les premières colorations synthétiques. Et l’usage de l’eau oxygénée fera flamboyer celles qui se voient en stars hollywoodiennes.
La palette s’étoffe par la suite et dès les années 1970, avec le mouvement punk, on ose les couleurs flashy.
Les couleurs vives ne revendiquent rien aujourd’hui. Elles sont ludiques et portées majoritairement par les très jeunes filles ou garçons. Ce printemps le jaune bouton d’or fait une discrète mais solaire apparition.
De quoi célébrer le retour des beaux jours.